Historique de l’agriculture bio en France et dans le monde

Dès les années 70, un engouement pour l’agriculture biologique se fait sentir, porté par des mouvements de protestation contre l’industrie agroalimentaire. Notamment en France, où le premier écolabel AB (Agriculture Biologique) fait son apparition en 1985. Au fil des années, le bio se popularise et s’invite à la table de millions de consommateurs.

Cet attrait pour le bio est visible au niveau international. Selon la Fédération Internationale des Mouvements d’Agriculture Biologique, le nombre de fermes biologiques a augmenté de 20% entre 2016 et 2019.

Profil de l’acheteur de produits bio : quel consommateur se cache derrière le panier bio?

Qui dit demande croissante, dit diversification du profil de l’acheteur. Initialement, le consommateur de bio était souvent catalogué comme un bobo urbain, prêt à mettre le prix pour des produits sains et naturels. Or, selon une enquête de l’Agence Bio datant de 2017, 69% des Français achètent désormais des produits bio régulièrement. Loin de l’image d’Épinal, le consommateur bio est avant tout soucieux de son alimentation et de l’environnement.

Analyse socio-économique : le rôle de l’agriculture bio dans le renouveau des territoires

Le développement de l’agriculture bio ne se révèle pas seulement bénéfique pour notre santé, il est également porteur d’un renouveau socio-économique pour nos territoires. Selon l’Institut National de Recherche Agronomique, une ferme bio emploie en moyenne 30% de main-d’œuvre en plus qu’une ferme conventionnelle. Un atout en termes de création d’emplois non négligeable. De plus, l’agriculture biologique se révèle être un moteur dans le développement du tourisme vert, contribuant à redonner vie à des régions souvent laissées à l’abandon.

L’invasion verte est donc bien réelle. Elle est le symptôme d’une prise de conscience sociétale marquée par la recherche d’une alimentation saine, respectueuse de l’environnement et vecteur d’un développement territorial équilibré. Acteur actif de cette transition, nous ne pouvons que recommander de soutenir cette tendance, pour le bien de notre santé et celui de nos régions.